(Source le Régional, l'hebdo du Pays Salonais) "''Les grèves et les débrayages sont loin d’être dans leurs habitudes. Mais pour les salariés de la clinique Vignoli, à Salon-de-Provence, la coupe est pleine. Personnels soignants et administratifs l’ont donc fait savoir haut et fort jeudi 13 avril en organisant pour la première fois une manifestation sur le parking de la clinique.
Leur but ? Alerter sur des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, poussant certains à la démission quand ce n’est pas au burn out(...) C’est bien ce qui inquiète aussi Farida, infirmière de bloc. Déléguée syndicale UNSA, elle siège également au CSE. « Je travaille ici depuis 12 ans. On ne va pas le cacher, la désorganisation ne date pas d’hier. Mais jusqu’à présent on a toujours tout fait pour pallier. Ici, c’est une clinique familiale alors on a eu l’habitude de mettre tout en œuvre pour que ça fonctionne ».
Reste que là ce n’est plus possible, surtout depuis la fermeture de la clinique de la main d’Istres et l’arrivée de cinq nouveaux chirurgiens à Salon. » On se retrouve donc avec un plus grand flux de patients, et d’opérations sans augmentation de personnel. Le personnel d’Istres n’a pas suivi. On ne peut pas leur en vouloir. Les rémunérations proposées ne sont pas à la hauteur. Nous avons les plus bas salaires du groupe Almaviva santé, glisse-t-elle. » Car c’est aussi là où le bât blesse. « Le nouveau directeur souhaite attendre les Négociations Annuelles Obligatoires pour évoquer de potentielles augmentations. Mais nous en avons marre de toujours patienter. Notre confiance est écornée. Dès que nous demandons quelque chose, dès que nous alertons, on nous demande de patienter. Ce n’est plus possible ».''"
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